samedi 19 janvier 2013

Buster Keaton

Buster Keaton
La carrière de Buster Keaton a connu cinq périodes successives :
Né en 1895, il a débuté au music-hall puis fait ses premiers pas au cinéma en 1917 dans la troupe de Fatty Arbuckle. Mais c'est en 1919 qu'il prend un réelle dimension grâce à une série de courts-métrages produits par Joseph Schenck parmi lesquels on peut citer La Maison démontable (One Week - 1920) ou Frigo déménageur (Cops - 1922).
La deuxième époque, la plus intéressante et créatrice, est marquée par des longs-métrages qu'il coproduit et réalise. Les titres majeurs de cette période sont The Three Ages (parodie du film de D.W. Griffith Intolérance) et plus encore le splendide Our Hospitality, les archétypes de la mécanique keatonienne The Navigator ou The General ou les poétiques Sherlock Junior ou Seven Chances.
A partir de The Cameraman, qui reste un grand film de Buster Keaton, il tourne des long-métrages pour la M.G.M. mais perd le contrôle de ses films. De cette période, seuls les films réalisés par Sedgwick restent fidèles au comique si intelligent et percutant de l'acteur, notamment Spite Marriage ou Free and Easy.
La dernière époque est, hélas, une longue dérive vers l'absence ; elle débute par les courts-métrages de Charles Lamont , puis ceux tournés, entre 1939 et 1941, pour Columbia, enfin l'errance dans des rôles secondaires, voire dérisoires. Le chant du cygne sera peut-être son apparition dans le Limelight de Chaplin.

Au moment où l'on évoque, avec raison, le formidable homme de cinéma et de spectacle qu'était Charles Chaplin et où l'on consacre intérêt et moyens à revitaliser son oeuvre, on peut raisonnablement regretter qu'un artiste aussi novateur, aussi riche que Buster Keaton ne soit pas, également, célébré pour la contribution inestimable qu'il a apportée au septième art. AlHolg

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